La FTQ et Upperkut mettent les bouchées doubles pour le français au travail

« Taking double mouthfuls, ce n’est pas la même chose que mettre les bouchées doubles. » « Having bread on the board, ce n’est pas la même chose qu’avoir du pain sur la planche. » Ce sont là quelques-uns des messages que nous avons conçus, en collaboration avec la FTQ et avec la contribution financière du Secrétariat à la protection et à la valorisation de la langue française, visant à faire la promotion du français au travail.

C’est à dessein que nous avons utilisé de l’anglais dans ces messages. L’idée étant justement de provoquer des réactions et d’attirer l’attention sur le fait qu’il n’est pas nécessaire de tout traduire ou de baragouiner l’anglais pour se faire comprendre au travail. 

Cette campagne se déploie à la télé et sur le web, avec deux messages de 15 secondes, et en affichage public à Québec, Gatineau et Montréal. Plus particulièrement dans les abribus, sur les panobus, dans le métro et dans les postes Bixi à Montréal. Les deux messages vidéo ont été développés par l’agence Upperkut et produits par Gorditos. Louis-Philippe Eno en a été le réalisateur. Ce dernier a notamment réalisé le documentaire « L’Amérique pleure », mettant en vedette les Cowboys fringants. 

Cette campagne s’appuie sur de solides bases : un sondage Léger portant sur l’intérêt de la population envers la question linguistique, plus particulièrement auprès des jeunes et des personnes issues de l’immigration, et sur des discussions en groupe témoin, organisés par l’agence. 

Nous en avons tiré une importante leçon au plan de la tonalité : la meilleure façon de rejoindre tous les Québécois et toutes les Québécoises, quelle que soit leur âge ou leur origine, c’est l’humour. C’est exactement la piste créative suivie ici, en développant l’idée d’utiliser des expressions québécoises se rapportant au travail pour démontrer leur pertinence, puis de les traduire dans un anglais discutable, pour un effet comique certain. 

Lien vers la campagne : ftq.qc.ca/campagne-francisation